
Dans un avenir pas si lointain, dans une mégapole de tours de verre, l’atmosphère est tellement polluée que plus personne ne sort. Un jour, en se rendant à l’école, notre héros, un adolescent solitaire, y croise Céleste. Lui est subjugué. Elle ne dit pas un mot. À l’heure du déjeuner, il pense la revoir, mais elle a disparu. Le jeune garçon se met en tête de la retrouver. S’engage alors une course-poursuite pour la sauver, autant elle que le monde.
Pour son second spectacle familial, Didier Ruiz adapte un de ses coups de cœur littéraires, le roman éponyme de Timothée de Fombelle. Primé au Festival du livre Jeunesse d’Annemasse, ce livre nous plonge dans une dystopie. Là où la société est menacée par la surconsommation, et où les individus, isolés, sont reliés par des écrans.
Pour être au plus près de ce récit, Didier Ruiz a travaillé autant le jeu d’acteurs que l’esthétique. Au plateau, trois comédiens nous racontent cette aventure. Derrière eux, en musique, sont projetées des images dessinées, parfois animées, donnant à voir cette cité déshumanisée. Allégorie de l’urgence climatique, Céleste, ma planète est un spectacle haletant et plein de suspense.