Au débouché du Pont des Marchands, elle constituait la principale place du quartier de Bourg. Réhabilitée, elle accueille à nouveau en son centre, depuis les années 1970, une fontaine à quatre bouches, à laquelle elle doit sa dénomination.

Principale place du quartier de Cité, elle accueillait jusqu'à la Révolution, le marché neuf. Rénovée et rendue à la circulation piétonnière en 1997, elle présente en son centre un vestige de l'antique Voie Domitienne et demeure aujourd'hui le véritable coeur de Narbonne.

situé au sein du Palais des Archevêques, dans le Palais Neuf, il abrite depuis le XIXe siècle une collection de peintures des écoles française, espagnole, italienne et du Nord, datant du XVe au XIXe siècle ; une collection exceptionnelle de faïences des XVIIe et XVIIIe siècles (Nevers, Moustiers, Marseille, Rouen...), ainsi qu’une importante section de peintures orientalistes.  Accès par l’escalier d’honneur du Palais des Archevêques, dernier étage.

Retable en pierre sculptée polychrome du XIVe siècle, exceptionnel par son ampleur, la diversité des thèmes, la délicatesse des figures, la richesse des polychromies. L'Å“uvre déroule sur trois registres,  26m² de sculptures. Représentations saisissantes de l'Enfer, du Purgatoire, des Limbes, des scènes de la vie du Christ et des portraits d'anges musiciens,  de saints et  de prophètes.

De style gothique méridional à nef unique et charpente reposant sur les arcs diaphragmes, elle subsiste d'un couvent de bénédictins détruit au XIXe siècle.

Splendide demeure privée datée de 1558, restaurée en 2006. Son nom lui vient des cariatides, aux formes opulentes encadrant la baie de sa façade sud mais elles sont au nombre de 5, il faut probablement voir dans le nombre « trois » de l’appellation, le souvenir de la maison contiguë, au nord de la parcelle à une dizaine de mètres, connue comme « l’hôtel des Trois Rois ».

Charmante petite église gothique flamboyante du XV^e siècle, à clocher-mur, entièrement rénovée en 2003. Jusqu'à la Révolution, elle servait aussi de chapelle, au couvent des Carmélites installé au nord de l'édifice. Le cloître et les bâtiments conventuels du XVII^e siècle sont toujours visibles. Accès : rue Michelet

Ce pont bâti était constitué de sept arches (6 sont sûres), il permettait de pénétrer dans la ville antique depuis le sud et accueillait le passage de la Via Domitia. A l'heure actuelle une seule arche est visible.Le Pons vetus permet la liaison entre les quartiers de Bourg et de Cité. A l'heure actuelle une seule arche est visible, ce qui laisse supposer la largeur de l'Aude antique.

La Maison des Inquants (des crieurs), appelée également « Bourse aux draps », est datée des XIII^e et XIV^e siècles. Elle est, avec la rue de la Parerie, un très beau témoignage de l'activité drapière intense qui a animé la ville de Narbonne au Moyen-Âge. La moitié des artisans narbonnais travaille alors pour l'industrie du drap : tisserands (tissage), pareurs (foulage, parerie, teinture, vente), courtiers… La région fournit tous les matériaux nécessaires à la fabrication de draps de grande qualité.

Le site archéologique du Clos de la Lombarde a fait l’objet de campagnes de fouilles programmées dès  1974 par le Groupe de Recherches Archéologiques du Narbonnais. Il correspond à une zone du quartier résidentiel situé au nord de Narbonne romaine, en bordure de la Voie Domitienne, proche d'une vaste nécropole, occupée par de grandes domus, dont les fameuses peintures à fresques sont présentées au musée archéologique. Accès 28 rue Chanzy.