Cette vaste salle partagée en son milieu par quatre piliers massifs occupe le rez-de-chaussée du bâtiment des Synodes, dans le Palais Neuf des Archevêques. Sur le mur ouest, on peut encore y voir un vestige du rempart antique sur lequel le bâtiment est venu prendre appui au XIV^e siècle.

Fondée en 1093 à 12 km de Narbonne, Fontfroide fut affiliée en 1145 à l'ordre de Cîteaux. L'Abbaye connut alors une longue période prospère, traversant indemne les douleurs de l'histoire et bénéficiant heureusement depuis presque un siècle et jusqu'à ces jours, d'une protection bienveillante de ses propriétaires.

Donjon unique en France érigé entre 1290 et 1311 par l'archevêque Gilles Aycelin. De plan carré, il s'élève sur 4 niveaux jusqu'à la terrasse supérieure. Sa hauteur atteint 41 mètres. Il offre au visiteur une vue panoramique sur la ville, le littoral, les Corbières, jusqu'aux Pyrénées. (accès par la boutique du Palais des Archevêques) 

L'ancien Palais des Archevêques, forme, avec le cloître gothique et la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, un ensemble monumental unique, à la fois résidence et forteresse, à l’image du palais des papes en Avignon.

Ancien magasin à poudre construit à l'emplacement d'un magasin plus ancien signalé sur plusieurs plans des XVIIe et XVIIIe siècles, il constitue à Narbonne le seul monument évoquant l'architecture militaire de l'époque moderne associé aux fortifications de la Ville. Après son acquisition par la Ville et sa réhabilitation, l'ancienne poudrière est devenue une salle d'expositions temporaires.

Ancienne chapelle de la confrérie des Pénitents Bleus, aménagée au milieu du XVIIIe s., à l'emplacement de la chapelle des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem puis de l'ordre de Malte. L'édifice au décor baroque a été restauré par la commune de Narbonne en 1995 qui en a fait une salle d'exposition d'art contemporain.

Première église gothique de Narbonne et l'une des plus anciennes du Midi. Bâtie sur le tombeau du premier évêque de Narbonne, Paul, sa 'crypte'  correspond à l'ancien cimetière paléochrétien (III^e-IV^e siècles). Edifiée en 1180, son chœur ne sera construit qu'entre 1224 et 1230. Tandis que les voûtes sont refaites vers 1368, deux travées allongent la nef vers l'ouest au XV^e siècle. Au XVI^e siècle, les piliers sont consolidés et trois arcs, dits arcs diaphragmes, sont rajoutés.

Située à l’étage de la Chapelle de l’Annonciade, la salle dite du Chapitre, présente une pièce de plan carré, couverte d’une coupole en briques qui lui confère un curieux phénomène acoustique de propagation du son, d’un angle à l’autre de la pièce.  Le Trésor réunit des pièces de la période carolingienne à l’époque moderne : une plaque d’évangéliaire en ivoire sculptée au IX^e siècle, une pyxide hispano-mauresque du XI^e siècle, le pontifical enluminé de l’archevêque Pierre de la Jugie, la tapisserie flamande de la Création (1500) ainsi que d’autres objets l

Héritière des cathédrales gothiques du Nord de la France, la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur domine la ville. Doté de voûtes audacieuses, ce vaste chœur hisse ses arcs-boutants et ses clochers à plus de 60 mètres, tandis que le retable sculpté de la chapelle Notre-Dame de Bethléem, chef d’œuvre de l’art gothique européen du XIV^e siècle, se dévoile avec raffinement. Au cœur du centre historique médiéval, la cathédrale constitue, avec le cloître et le palais des Archevêques, un ensemble monumental prestigieux.

Autrefois appelée place Bistan, cette place a été rénovée en 2004. Elle occupe en partie l'emplacement du Forum dominé au nord par un grand temple capitolin dont il ne reste que de sfragments éparpillés. Elle est aujourd'hui pourvue, en son centre, d'une nouvelle fontaine, réplique de celle qui s'élevait à cet endroit au XVIIe siècle. Au Moyen Age la place était dominée par l'ancienne église Saint-Sébastien (disparue) et accueillait le 'marché vieux'.